Diamètre
équatorial
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4 212km
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Terraforming
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Partiel
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Population
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358
612
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Ressources
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Technologie
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Niveau
technologique
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4/5
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La seconde planète du système
Pyctis est un monde volcanique, à l’activité sismique toujours
très importante. Zalga devait être une mine planétaire pour la
Zaibatsu NKH, mais le processus de terraformation fut sans cesse
stopper par l’explosion de super-volcans polaires.
Au final, les stations humaines
se sont développées dans les crevasses équatoriales, loin des mers
de magma et des projections de scories incandescentes. Seule l’orbite
haute de ce monde est désormais colonisée.
Données géographiques :
L’équateur de Zalga est une zone rocheuse surélevée, en partie
préservée des coulées de magma descendant des chaînes volcaniques
polaires. La majorité de la surface est toujours inhabitable, et les
grands extracteurs déployés à grands frais pour terraformer la
planète avant l’arrivée des colons de NKH se dressent toujours,
solitaires au milieu du brasier perpétuel qu’est ce monde.
De grandes failles équatoriales
indiquent l’existence de plusieurs impacts météoritiques, dans un
lointain passé, et dans les entrailles de Zalga existent des nappes
phréatiques, très certainement liés à ces cataclysmes d’antan.
La majorité des stations fonctionnelles puisent dans cette ressource
afin d’assurer leur survie.
Certains chercheurs ont pu
étudier des traces fossiles dans de profonds réseaux de cavernes,
indiquant qu’il existait jadis des océans liquides à la surface.
Données géopolitiques :
Les stations à la surface de Zalga sont autonomes et ne collaborent
que pour le partage des connaissances. Les trajets entre elles étant
au mieux très hasardeux, les échanges de ressources restent rares,
bien qu’un état d’urgence puisse mobiliser les quelques cargos
aériens disponibles. L’ensemble des stations de surface
collaborent en bonne intelligence, tout particulièrement lorsque la
menace Sanguinaire pèse sur la planète et que l’UOB refuse de
s’impliquer dans la défense globale.
l’Union Orbitale
Biotechnologique est un groupe de cinq habitats orbitaux ayant
décidés de maintenir uniquement le minimum de relations
protocolaires avec le reste du système Pyctis. Disposant encore de
nombreuses technologies de l’époque de la Ligue des étoiles,
l’UOB à la maîtrise de communications holographiques de pointe,
bien que très peu puissent entretenir les fragiles machineries.
Officiellement en charge de la protection de l’orbite zalgane,
l’UOB se contente d’activer en mode automatique un réseau de
lasers orbitaux vieillissant, et ne parvenant plus à contenir les
incursions, heureusement rares, des Sanguinaires.
Gouvernement : Il
n’existe aucune gestion centralisée du Pacte Scientifique de
Zalga, chaque entité souhaitant farouchement conserver son
indépendance et mener ses propres programmes de recherche. En cas de
crise, ceux et celles qui se révèlent les plus qualifiés forment
un cabinet composé d’experts et gèrent la situation au mieux.
Chaque station est autrement dirigée par un Directeur, en charge de
toutes les affaires courantes, et devant allouer les ressources aux
différentes équipes scientifiques. De véritables guerres de
couloirs peuvent bien entendu éclater, mais tant bien que mal,
chacun œuvre au développement des qualités de vie et de son
domaine d’expertise.
Les habitats scientifiques de
l’UOB sont gouvernés eux aussi par des Directeurs, mais dont la
nomination est une affaire familiale. La caste des scientifiques
règne ici, avec l’appui d’une force de sécurité violente,
tandis que le personnel non qualifié connaît un servage digne de la
plus lointaine féodalité.
Culture : Issue elle
aussi des traditions corporatistes amenées par NKH, la société du
Pacte s’est très bien adaptée à son isolement et ne partage qu’à
contre cœur son savoir avec les mondes voisins. La menace des
Sanguinaires pesant bien plus sur Zalga que sur les autres planètes,
les scientifiques doivent régulièrement en appeler aux mercenaires
de Peryton pour leur sécurité.
Les transactions monétaires
n’existent pas au sein du Pacte, qui préfère le troc.
Le principal problème de toutes
les stations est actuellement une démographie dangereusement en
baisse. Les conditions de vie sous les dômes ne permettent pas un
mode de vie optimum pour la procréation, et les cultures in vitro
amenées cinq siècles plus tôt ont toutes été détruites durant
les différentes campagnes de pillages des Sanguinaires.
A bord des habitats de l’UOB,
les scientifiques peuvent former des tribunaux gérant la durée des
contrats pour les autres habitants. Toute infraction à un strict
règlement, ne s’appliquant encore qu’aux personnels non
qualifiés, est passible d’une exclusion ; le condamné étant
alors jeté hors de l’habitat par un sas. Un règne de terreur
s’est insidieusement imposé, et le problème de la procréation a
été résolu, uniquement pour les membres de la caste, qui font
usage d’une complexe pharmacopée.
Economie : Avec ses
usines automatisées, enterrées loin sous la terre, et ses grandes
serres hydroponiques, le Pacte connaît une certaine prospérité et
peut même obtenir des ressources exotiques par le troc. Ne possédant
pas de flotte spatiale, les stations ont appris à vivre en autarcie,
sans compter sur les habitats de l’UOB en orbite.
Les habitats fournissent pour
leur part un large panel de drogues aux autres nations du système,
en échange de quoi ils reçoivent armes et nourriture en provenance
de la LLY ou de l’Alliance nordique d’Howel.
Armée : Le Pacte ne
possède qu’une force réduite à opposer aux nombreux pillards
venant menacer ses stations. Avec son régiment de battlemech lourds,
appuyés par de l’artillerie et quelques armures de combat, la
coalition peine à se défendre, et les mercenaires qu’elle recrute
tendent souvent à séjourner plus que de raison sous les dômes, où
les conditions de vie s’avèrent confortables.
L’UOB pour sa part, s’appuie
essentiellement sur les forces spatiales de la LLY, avec qui elle a
un contrat pour sa défense, en échange de livraisons massives de
produits pharmaceutiques de pointe.
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